L'histoire de la consoude

Comfrey officinale

La consoude est connue depuis l'antiquité comme plante médicinale. Les gens du voyage, les pèlerins la propagée le long des routes et de chemins dans toute l'Europe.

Plus récemment au XIXe en Angleterre et aux États-Unis la consoude à connu un grand intérêt.

Des spécialistes on développés des variétés ornementales pour créer des massifs de plantes vivaces. On en rencontre donc dans la nature au bord des chemins mais aussi au abords des habitations dans de nombreux jardins.

Description générale de la consoude

Les feuilles sont épaisses et rugueuse du à la présence de poils rêches et sont soutenues par de solides pétioles. Leurs formes sont allongées, effilées et pointues vers le sommet.

Les racines sont en principe charnues, marrons noirs à l’extérieur (selon l'age) et blanches à l’intérieur. Certaines variétés, dont la Bocking 14, ont des racines pouvant descendre à 1m80 de profondeur!

La plante pousse en touffe d’où émergent les tiges florifères garnies de clochettes de différentes couleurs. Selon les variétés elles peuvent êtres blanches, violettes, bleues et quelques fois jaunes. Les insectes pollinisateurs en sont friands. Les fleurs sont en effet mellifères bien que le nectar soit souvent difficile à atteindre notamment pour les abeilles mais grâce au concours des bourdons qui forent des petit trous à la base des corolles, elle peuvent profiter du festin.

Les graines n'apparaissent pas sur les variétés hybrides tel la Bocking 14 et la Bocking 4 (variétés stériles), ce qui interdit la prolifération de la plante.

Classification

Selon Wikipédia: Le genre Symphytum a été décrit en 1753 par le naturaliste suédois Carl Von Linné (1707-1778). L'espèce type étant Symphytum officinale L. (1753), autrement dit la Consoude officinale, ou Grande consoude. Dans la classification phylogénétique APG III (2009), de même que dans la classification classique de Cronquist (1981), le genre Symphytum est assigné à la famille des Boraginaceae.

Principales variétés

La distinction des espèces et des variétés est historiquement confuse. Aujourd’hui encore nombre de descriptions sont erronées et il est difficile de faire la part des choses.

La consoude de Russie est le nom fourre-tout pour évoquer les espèces fourragères et les variétés hybrides. Donc méfiance!

La consoude officinale ou grande consoude, la plus décrite dans les ouvrages de botanique, a en principe des fleurs blanches ou légèrement mauve. On la rencontre souvent dans des zone humides en bord de ruisseau. Par ailleurs, les consoudes ont été plantées le long des chemins de pèlerinage pour qu'elles soient disponibles partout pour un usage médicinal ou pour nourrir les ânes et chevaux des voyageurs.

Une multitude d'autre variétés comme la consoude d'Orient, la consoude tubéreuse, la consoude voyageuse, la consoude pourpre ainsi que de nombreuse variétés hybrides naturelles ou artificielles...

La consoude Bocking (Comfrey Bocking)

En Angleterre a partir de 1955 dans la station anglaise de Bocking (Braintree Essex), Laurence D. Hills au sein de la HDRA (Henry Doubleday Research Association) a procédé à l'hybridation de plusieurs cultivars et a notamment sélectionné 2 hybrides particulièrement intéressants: l'hybride n° 4 et l'hybride n° 14.

La consoude Bocking 4 est idéale pour un usage fourrager

La consoude Bocking 14 est idéale pour le jardin (paillage et engrais)

Utilisation de la consoude Bocking

La consoude Bocking 14 est très utilisée en permaculture. Grâce à ces profondes racines elle remonte de nombreux oligo-éléments et des minéraux à la surface.

En la plantant par exemple au pied des arbres fruitiers elle fertilise ces derniers sans entrer en concurrence puisque ses racines descendes beaucoup plus profondément.

En l'utilisant en engrais (purin) ou en paillage au pied des tomates et des pommes de terre, l'effet est spectaculaire. Grâce à la potasse notamment les fleurs et les fruits seront plus abondants et plus sains. Voir l'association avec du purin d'orties pour encore plus d’efficacité!

Fabrication du purin de consoude

Idéalement, je fabrique le purin de consoude Bocking 14 dans une poubelle en plastique de 80 litres avec couvercle, on en trouve facilement dans le commerce à moins de 10€ pièces.

Les proportions couramment admises sont de 10 litres d'eau par kilo de plantes fraîches.

Je place la consoude directement dans la poubelle et je la hache avec une simple cisaille taille haie en prenant garde de ne pas percer le fond du récipient avec les pointes de la dite cisaille (vécu!). Je rempli d'eau de pluie de préférence, je couvre et je laisse macérer en remuant le mélange une fois par jour quand la fermentation a commencé.

Le purin est prêt lorsque l’ébullition se termine, en générale entre 2 et 4 semaines selon la température extérieure. Il est préférable de filtrer (grossièrement) le mélange pour éviter que le purin ne se détériore trop vite et devienne pestilentiel.

Je l'utilise en arrosage dilué entre 10 et 20 %. Il peut être mélangé avec un purin d'orties (fabrication idem) selon les besoins des cultures. Cet engrais est très riche en potasse, il favorise la floraison et la mise à fruit.

Ou acheter des plants de consoude Bocking 14

La boutique d'un petit producteur : bocking14.com